Check out the new NESSERIA visual for their song “Des rues ordinaries” directed by Florian Belmonte. Read what the band has to say about this video below!
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Clip Nesseria – “Des rues ordinaires” from Florian Belmonte on Vimeo.
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VF :
Voici notre premier clip, illustrant “Des Rues Ordinaires“, morceau d’ouverture de notre second album “Fractures“.
Les “rues ordinaires” que nous avons choisi de montrer dans ce film sont celles où nous avons grandi, et passé la majeure partie de nos adolescences.
Nous sommes revenus à ces endroits qui n’ont, en soi, rien d’unique. Nous l’avons fait précisément parce qu’elles sont, en cela, exactement identiques à celles que l’on retrouve partout en France.
Dans l’anonymat de ces endroits vides, figés dans leur passé, toute une population vit et dérive en silence. Nous remercions Jean-Baptiste, Delphine, Jean-Michel et Manuela d’avoir incarné ces dérives de l’immobilisme, de la dépression de l’alcoolisme et de l’isolement.
Merci encore à Florian Belmonte pour son travail, ainsi qu’à tous ceux qui nous ont apporté leur aide.
Et c’est dans ce pays vieillissant et moyen que tu as grandi, et vis ta jeunesse derrière les portes closes DES RUES ORDINAIRES. Aux fins de mois succèdent les fins de droits, aux heures gâchées,l’absence totale de choix. Le soleil se lève quoi qu’il arrive, et plus rien n’arrêtera ta dérive. Le soleil se lève quoi qu’il arrive. Que tu te lèves ou pas.Derrière les portes closes, assez de 8.6, de came et d’ordonnances pour tous les retraités d’avant l’heure. Immobiles par anticipation des promesses de récession, ils regardent les flammes de l’incendie dévorer la maison
VA :
Here is our first video, illustrating « The ordinary streets », the opening track of our second album, Fractures.
These « ordinary streets we choosed to show in this video are those where we grew up, and spent most of our adolescences.
We came back to these places that don’t, in themselves, have anything unique. We did it precisely because they are, in that, exactly identical to many we can find throughout France.
In the anonymity of these empty places, stuck in their past, a whole population lives and drifts in silence. We thank Jean-Baptiste, Manuela, Delphine and Jean-Michel who have embodied imobilism, depression, alcool abuse and isolation.
Thanks again to Florian Belmonte for his work, and to all those who helped us out.
And in this aging, mediocre country you grew up, and live your youth behind the shut doors of THE ORDINARY STREETS (DES RUES ORDINAIRES). There, to ends of months succeed the end of social wages, to the wasted hours the total absence of choice. The sun rises whatever happends, and nothing stops your drift. Whether you wake up or not, the world keeps on turning, without you. Behind the shut doors, enough booze, dope and pills for all the early retirees. Keeping still, anticipating the recession promises, they’re watching the fire devouring the house.
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